J’ai découvert ces photos sur la page Facebook de John d’Orbigny. Elles appartiennent au photographe Jean Louis Penel. En 1972, encore étudiant, il entreprit une série de clichés d’un Belleville en pleine mutation.
Ces images ont fait l’objet d’une exposition à la Banque Populaire en 2002. En voici une sélection.
7 réponses
Anonymous
Ca aurait été sympa d’ identifier les rues les endroits … J” ai vécu là mes premières années, mais n’ ai rien reconnu …
Nadaud
qques clichés Maronites Julien Lacroix,… Rue Ramponneau,.. toujours cette désespérance des vies démolies au bulldozer, même si on sait qu’avant c’était insalubre, un”vivre ensemble” qui disparaît… Magnifiques photos, prises à un moment charnière de la vie de ce quartier. Merci.
streetsofatlanta
Bon Dieu, quelle tristesse, mais belles images en même temps.
Anonymous
Ces photos de Jean Louis Pennel sont émouvantes. Ont a du mal aujourd’hui à se représenter l’état de vétusté des immeubles à Paris et en banlieue , mais la rénovation qui s’est opéré dans les années 70 a malheureusement gommé des pans entiers de notre patrimoine et effacés les traces de la vie des habitants qui y vivaient.
Anonymous
Le rémouleur, le vitrier, le chanteur des rues avec son banjo ou son piano à bretelles, le marchand d’habits, le chien de concierge, les gueules cassées, les chevaux qui n’étaient pas ceux de la Garde Républicaine, l’odeur du Métro. les gosses dans les rues et la marelle des filles, les terrains vagues. Envolés à la fin des années 60. C’est vrai que c’était insalubre et que des immeubles étaient en tel péril d’effondrement qu’on les mettait sur étais au moyen d’impressionnantes structures en bois. Je mesure pleinement ce qu’on a gagné et ce qu’on a perdu et je ne peux résolument pas réprimer quelques regrets. L’ambiance générale était un peu plus chaleureuse qu’à présent, on pouvait encore vivre à petit prix et on n’avait pas encore inventé les sdf. Par contre, aller à l’hôpital à l’époque… je préfère indéniablement y aller de nos jours
JF
yvonne serne
I lived in rue de Vital in the 60s as an au-pair girl opposite the Halles . Nothing left , it breaks my heart !
Virginie
Mes grands-parents ont habité le quartier, rue Ramponneau et ensuite rue des Couronnes, ils ont été expropriés et pour eux ce fut un crève cœur (dans les années 50). Cette ambiance de quartier très titi parisien, ils ne l’ont jamais retrouvée. Ma grand-mère mère me parlait de son quartier avec des étoiles dans les yeux. Ils ont été relogés à la porte de Vanves et ont vu le périph se construire 🙁