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Le Testament d’Asmodée (livre)

couv-new_OK3Le Testament d’Asmodée raconte le cauchemar d’un détective privé parisien, plongé malgré lui dans les méandres d’une légende rurale centenaire.

 

J’ai écrit ce livre il y a déjà quelques années, entre 2005 et 2006.
Je travaillais à l’époque dans un studio d’animation. Confronté durant quelques mois à une période de chômage technique, je décidais d’employer mon temps de façon constructive.
Je me lançais ainsi un peu au hasard dans la rédaction de cet ouvrage, sans autre prétention que de produire un divertissement efficace. La cause me paraissait assez noble pour m’y atteler avec bonne humeur.

Si l’écriture n’a jamais été une vocation précoce, j’ai toujours été habité par la volonté de raconter des histoires. Le support m’importe peu tant que le plaisir du parcours est là. BD, photo, audiovisuel ou littérature, jamais je ne cesserai d’expérimenter. À tort ou à raison, je compte m’amuser encore longtemps.

L’idée de ce roman est parti d’une légende rurale qui m’avait été contée par mon meilleur ami au cours de l’année 2003.
En 1908, un petit manoir de l’Allier fut déserté du jour au lendemain par ses habitants suite au suicide du propriétaire… Comme le précise la description du livre, l’intérieur restera en l’état des décennies durant.
Au fil des années, personne ne devait remettre les pieds en ces murs. De nombreuses rumeurs circulaient alors sur la “malédiction” qui aurait frappé cet endroit. Il suffisait d’évoquer le nom de la maison pour que les visages se rembrunissent et les bouches se ferment. Même les descendants des propriétaires auraient refusé de réinvestir ces murs. Le château devait rester fermé.

Motivés par notre goût pour l’étrange, mon camarade et moi évoquions bien souvent la nostalgie de ces lieux que nous aurions aimé connaître du temps de leur splendeur.

Le hasard fait parfois bien les choses. Quelques semaines après m’avoir raconté cette histoire, nous devions nous retrouver Porte Champerret, au salon du papier ancien. Chacun vaquait selon ses affinités. À moi les bandes dessinées de collection, à lui les cartes postales. Je m’apprêtais à négocier un vieil Astérix, quand un cri enthousiaste interrompit mes contemplations. Mon ami m’interpellait brandissant à bout de bras sa trouvaille… un cliché du domaine avant son abandon !

L’image mettait en scène les habitants des lieux posant devant leur maison quasi neuve. Rien à voir avec la ruine angoissante que je connaissais. Ces gens semblaient bien loin des mystères que l’avenir devait leur réserver.
La photo me servira par la suite de référence pour la description de la maison. Je devais aussi l’utiliser pour le projet initial de couverture.

Si la base de l’histoire est authentique, le reste n’est que littérature…

Mais cette courte description serait incomplète si je n’évoquais pas les curieux éléments qui ont émaillé le parcours de ce roman.
Comme nous l’avons vu, le “vrai” château d’Olbrac était fermé depuis 1908. Les lieux avait été hélas pillé par diverses générations de cambrioleurs. L’absence d’électricité imposait aux rares téméraires qui s’y risquaient, de se munir de solides lampe de poches.
Quelques photos faites au flash m’avaient été rapportées suite à une expédition nocturne, mais le vide de l’ensemble ne m’a pas beaucoup aidé.

Aussi la description de l’intérieur m’a été inspirée par la visite d’une maison comparable, tout à fait habitée cette fois ci par la famille d’un bon ami. L’endroit avait été rénové, mais certaines pièces semblaient ne pas avoir changé depuis la construction. J’ai bien sûr grossi le trait pour les besoins de l’histoire. J’espère qu’il ne m’en tiendra pas rigueur.

Mais l’évènement le plus intriguant devait se dérouler au moment ou je mettais un terme au récit.
Je venais juste de conclure la dernière partie quand je reçu un coup de fil m’annonçant que le château qui avait nourrit cette histoire avait pris feu. Les pompiers arrivés sur place étaient parvenus à maîtriser l’incendie, mais toute la partie supérieure de la maison était détruite.
Cette étrange corrélation m’a longtemps laissé songeur… L’explication inventée que propose le livre aurait-elle bouclé la boucle ? Plusieurs photos ont été prises par des amis présents sur les lieux du sinistre.
Je décidais d’utiliser l’une d’elles pour concevoir la couverture du roman.

Le livre est disponible via l’application Kindle sur n’importe quelle tablette (ICI)

Puisse cette histoire vous tenir en haleine. Sur ce, bonne lecture à tous.

Nicolas Bonnell

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Les trois anciens projets de couverture. Le premier met en scène la fameuse carte postale dénichée par mon camarade.

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Une réponse

  1. Ramacieri Danielle
    | Répondre

    J’aime bien la trame de votre livre mais…

    Dommage qu’il ne soit disponible que sur tablette . Je ne peux le mettre dans les rayons de ma bibliothèque !
    Ni dans la bibliothèque de la petite commune où j’habite.

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