1871 – La rage insurrectionnelle des Communards aura raison du Palais des Tuileries. Ce symbole monarchique, résidence des derniers Rois de France sera incendié dans la nuit du 22 au 23 mai. L’édifice brûlera trois jours durant, ne laissant un champ de ruines calcinées. (voir article et photos)
L’histoire est bien connue. Toutefois peu d’entre nous savent ce que sont devenues ces pierres après leur déblaiement en 1879. Si de nombreux morceaux furent vendus et dispersés au quatre coins de l’Europe, Paris ne sera pas en reste.
Certains vestiges subsistent, souvent dissimulés à l’ombre des jardins de la Capitale.
Le plus important (et le plus impressionnant) se trouve Square Georges Cain dans le 3e arrondissement. Sur le mur du fond, le promeneur curieux se retrouvera nez à nez avec le fronton du pavillon central du Palais, noirci par l’incendie. L’horloge s’y trouve toujours. À gauche et à droite, on retrouvera aussi quelques reliques de l’ancien Hotel de Ville, incendié dans les mêmes conditions. Les photos ci dessous rendent avec difficulté la taille de ce fronton, ainsi que l’émotion qui se dégagent de ce fantôme de pierres calcinées.
D’autres morceaux furent reinstallés au jardin des Tuileries, et, de façon plus confidentielles, dans les jardins du Trocadéro.
Non loin du Parc Monceau, la cour du 9 rue Murillo – Paris 8e, possède aussi son lot de vestiges reconstitués.
Enfin, le Louvre n’est pas non plus en reste. La cour Marly possède une des arcades, tandis que les statues du fronton furent réinstallées sous le carrousel. À propos de ces sculptures , je vous recommande le lien suivant. (www.unpointculture.com)
Enfin la grille de la cour du Carrousel fut remontée en Hongrie dans le château de la famille Esterhazy.
Une réponse
françois
bonjour,
Il me semble qu’une colonne est couchée dans la cour de l’Ecole Spéciale d’Architecture en haut du Bd Raspail
il y en avait 2 autres voici quelques année peintes en bleu mais c’est surement la proximité avec Yves Klein !