En parcourant les rues les plus anciennes, on constatera que certains recoins les plus obscurs semblent protégés par une sorte de herse située au niveau du sol. À première vue, l’ouvrage évoquerait de loin une mangeoire. L’origine de ce phénomène prend sa source avant Haussmann à une époque ou les ruelles servaient trop souvent à satisfaire divers besoins naturels. En 1850, la Police, lassée par ce type de pratique et des désagréments qui en résultaient, installa divers systèmes pour freiner ce type de velléité. Ainsi, ces grilles pointues ou autres ouvrages maçonnés apparurent au encoignures les plus sensibles. Plusieurs surnoms imagés leur fut donnés parmi lesquelles “Pisse-Pâle” ou “Casse Pipi”. Celle ci fut photographiée Quai de Conti.
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Walking around the oldest streets of the capital, one will notice that many of the more hidden corners seem to be protected by a sort of spiked barrier, at ground-floor level. At first glance, these fixtures look quite like former feeding bays for horses, but they actually serve quite a different purpose. The spikes began to appear in Paris before Haussmann had transformed the city, and when many of the narrower, more hidden lanes were used by locals to ‘relieve themselves’. By 1850 the police had grown weary of the trouble caused by such practices, which were naturally the source of many public disagreements, and thus commissioned various systems to prevent the activity. These spiked grilles, and similar iron fixtures were installed in the some of the city’s most ‘frequented’ corners. The devices were given several amusing names by locals, including ‘Pisse-Pâles’ (‘piss impalers’) and ‘Casse Pipis’ (‘pee stoppers’). This one was photographed Quai de Conti.
Une réponse
peccadille
Et l’on trouve de drôle de témoignages sur les pratiques des parisiens d’autrefois pour se soulager d’une envie pressante dans l’ouvrage de Louis-Sébastien Mercier…
http://peccadille.wordpress.com/2013/11/22/faire-caca-a-paris-au-xviiie-siecle/